Les blagues de Nikouline,
Artiste du peuple de l'URSS, Héros du travail socialiste
 

Brejnev en Asie centrale :
- Salaam aleïkoum ! lui crie la foule,
- Aleïkoum salaam ! répond Brejnev, que l'on avait préparé à cette coutume.
- Salaam aleïkoum ! lui lancent les travailleurs,
- Aleïkoum salaam ! répond le Chef.
- Archipel du Goulag ! lui crie un dissident,
- Dugoulag archipel ! répond Brejnev.

Au tribunal, on juge le cas d'un homme ayant jeté un réfrigérateur par la fenêtre du deuxième étage, et par là-même écrasé le pied d'un passant.
Le juge : " Accusé ! Quelle est votre version des faits ? "
L'accusé : " Je venais de revenir de mission, ce matin-là, par avion. J'entre dans l'appartement et je vois ma femme confuse et blême. " Où il est ?! " je lui crie. Je vois sur le palier la porte de l'escalier de service ouverte, alors je me précipite à la fenêtre, juste à temps pour l'apercevoir en bas, qui passe tranquille en petit caleçon. Je fais ni une, ni deux : j'attrape le frigo et je le lui balance dessus ".
Le juge : " La parole est à la victime ! "
La victime (qui entre en boîtant) : " Camarade juge, chaque matin avant d'aller au travail, je fais un peu de course à pied. Le matin du 5 mai, comme d'habitude, j'ai fait mon petit circuit. D'un seul coup, j'ai entendu comme un sifflement. J'ai levé la tête et j'ai vu arriver un frigo du ciel. J'ai à peine eu le temps de l'éviter. "
Le juge : " Appelez le témoin ! "
Le témoin entre, porté sous les bras, des pansements aux mains et aux pieds : " J'étais assis dans le frigo... "

Dans un magasin, une femme choisit un balai. Elle a déjà passé en revue tous ceux qui étaient proposés à la vente, puis obligé la vendeuse à aller en chercher d'autres dans le stock, puis encore examiné le tout. Cela dure maintenant depuis deux heures. La vendeuse est en nage. Enfin, la cliente se décide.
La vendeuse : " Je vous l'emballe, Madame, ou c'est pour enfourcher tout de suite ? "

Aux Bains publics, deux petits garçons sont fort impressionnés par l'énorme ventre d'un gros monsieur tout nu. Ils lui demandent :
- Dis, Monsieur, qu'est-ce qu'il y a dans ton ventre ?
- Une bombe !
L'un des enfants glisse alors à l'oreille de l'autre :
- On la fait sauter ?
- Non, c'est dangereux : la mèche est trop courte.

Un courrier est arrivé au Comité d'État pour l'Agro-industriel : " Souhaitant apporter ma contribution à la réalisation du Programme alimentaire de notre pays, je vous prie de m'échanger contre un sac de blé canadien ".

Une mère demande à son fils :
- Où est passé ton Carnet de correspondance ?
- C'est Vassia qui me l'a emprunté. Pour faire peur à ses parents.

Un enfant rentre de l'école. Sa grand-mère lui demande :
- Et qu'est-ce que vous avez fait en classe, aujourd'hui ?
- Eh bien, on a fait des expériences en classe de chimie, avec des matières explosives.
- Ah bon, et qu'est-ce que vous avez, demain, à l'école ?
- Quelle école, mamie ?

- Papa, tu es grand, toi , n'est-ce pas ?
- Bien sûr, mon petit.
- Et moi-aussi, bientôt, je serai grand ?
- Oui, dans 10-15 ans.
- Et alors je pourrai faire tout ce que je voudrai ? Sans demander à maman ?
- Oh, mon garçon, même moi je ne suis pas encore assez grand pour ça !

De nuit, dans une impasse borgne :
- Pardon, citoyen, vous n'auriez pas vu un agent dans les parages ?
- Non, aucun.
- Alors, aboule le fric !

Deux voyageurs dans un compartiment de train. L'un regarde attentivement l'autre, puis lui adresse la parole :
- Vous savez, à part la moustache vous ressemblez énormément à ma femme.
- Mais je n'ai pas de moustache !
- Je vois, oui, mais ma femme, elle, en a.

Entendu dans un train :
- Vous savez, ma femme est un ange.
- Vous avez bien de la chance ! Moi, la mienne est encore en vie.

Une femme arrive au travail avec un œil au beurre noir. Ses collègues la questionnent :
- Mais qui a pu te faire ça ?!
- Mon mari.
- Mais on croyait qu'il était parti en mission !
- Moi-aussi, je le croyais.

Trois ivrognes se traînent à quatre pattes sur le ballast du chemin de fer.
L'un d'eux :
- Ah, nom d'un chien ! Qu'est-ce que les marches sont hautes !
Un autre :
- Ouais, et les rampes vachement basses !
Le troisième :
- C'est bon, les gars, regardez, v'a l'ascenseur qui arrive !

Un fils dit à sa mère :
- Je ne veux plus aller à l'école !
- Ah bon ? Et pourquoi, donc ?
- Eh bien, parce que Petrov va encore tirer avec sa fronde, Sinitsyne va lui taper dessus avec ses livres, Vassiliev va leur faire des croche-pieds... J'en ai assez !
- Non, Vovotchka, tu dois y aller ! Premièrement, tu as quand même quarante ans, et deuxièmement, c'est toi le directeur de l'école !

Quand les Américains posèrent le pied sur la lune, Brejnev convoqua les cosmonautes soviétiques au Kremlin, et leur dit :
- Nous avons décidé de river le pion aux Américains ! Nous allons vous envoyer sur le soleil.
- Mais, Leonid Illitch, nous allons tous y brûler !!
- Qu'est-ce que vous croyez ? Que le Gouvernement est constitué d'imbéciles ?! Vous ferez le voyage de nuit, bien sûr !

Deux puces sortent d'un restaurant.
- Bon, dis l'une, on rentre à pied ou on attend un chien ?

Dans un appartement communautaire, une jeune fille est sous la douche. Soudain elle aperçoit une figure au travers du rideau de douche.
- Mais vous n'avez pas honte ?! Vous n'avez pas vu qu'il y avait quelqu'un de nu dans la salle de bain ?
- Tu parles comme ça m'intéresse que tu sois nue ! Je surveille avec quel savonnette tu te laves !

Chez un concessionnaire auto, un homme de type méridional entre et demande au vendeur assis derrière le comptoir :
- Dis-moi : il y a des voitures à vendre ?
- Oui.
- Ah bon, alors on peut acheter, là, comme ça, une " Volga " ?
- On peut.
- Et une " Moskvitch " ?
- Une " Moskvitch " aussi.
- De couleur blanche ?
- Oui-oui.
- Dis, tu te fous de moi ? Tu me prends pour un con ?
- Ben, c'est toi qui as commencé !

Le mari dit à sa femme :
- Maintenant, je vais faire un somme, et quand j'aurai une petite soif, tu me réveilleras.
- Et comment je saurai que tu as soif ?
- Tu n'auras qu'à me réveiller, tu verras.

Un vieux Juif entre dans un compartiment de train. Sur la couchette du dessus, il y a déjà un voyageur, un jeune homme. Au moment d'éteindre les lumières pour dormir, celui-ci lui demande :
- Pardon, Monsieur, quelle heure est-il, s'il vous plait ?
Le vieux Juif se tourne sans un mot vers la cloison et s'endort.
Le matin, le train arrive à Kharkov. Les deux passagers se sont réveillés et se préparent à descendre du train.
Le vieux Juif regarde sa montre et dit :
- Jeune homme, hier soir vous m'avez demandé quelle heure il était, eh bien il est maintenant 8h30.
- Et pourquoi ne me l'avez-vous pas dit hier soir, quand je vous l'ai demandé ?
- Voyez-vous, si je vous avais répondu hier soir, vous m'auriez demandé où j'allais, je vous aurais dit " À kharkov " et vous m'auriez dit que vous-aussi. Et que vous n'y aviez nulle part où coucher ; donc, comme je suis bienveillant, je vous aurais invité à venir chez moi. Or j'ai une fille. Il est certain que vous l'auriez séduite pendant la nuit et qu'elle se serait retrouvée enceinte. Vous auriez donc dû l'épouser ensuite.
- ... Et alors ?! s'exclame le jeune homme.
- Et alors, je me suis dit hier soir : quel besoin as-tu d'un gendre qui ne possède même pas une montre ?!

Sur le boulevard, deux vieux généraux à la retraite se rencontrent.
- Tu te souviens, Kolia, quand on était dans les tranchées pendant la première Guerre, et qu'on nous donnait des tablettes pour ne pas penser aux femmes ?
- Oui-oui, je me souviens, des tablettes roses.
- Eh bien, tu vois, c'est seulement maintenant qu'elles commencent à faire effet.

À Odessa.
Une femme prépare la cuisine, tandis que son mari coupe du bois dans la cour. Soudain, un coup de canon éclate. La femme passe la tête par la fenêtre :
- Abraham, pourquoi ils ont tiré le canon ? C'est la viande qui est arrivée ?
- Mais non, c'est des huiles de Moscou qui sont arrivés.
Quelques minutes plus tard, encore un coup.
- Abraham, cette fois c'est la viande qui est arrivée ?
- Je t'ai déjà dit que ce sont des personnalités de Moscou qui sont arrivées !
- Et quoi ? Ils les ont ratées la première fois ?

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